Le regroupement des femmes marginalisées (REFEM), en collaboration avec la plateforme Koze Gressier, a procédé, le jeudi 16 août 2018, au lancement des cours de cuisine et pâtisserie au profit des jeunes de la commune de Gressier au local de l’IDEJEN. Cette initiative vise notamment à aider les jeunes à échapper à la délinquance juvénile.
Plus d’une vingtaine de jeunes venus de toutes les contrées de la commune de Gressier ont assisté, le jeudi 16 août 2018, au lancement des cours de cuisine et pâtisserie initiés par le Rassemblement des femmes marginalisées (REFEM), une organisation de base de la commune, de concert avec la plateforme Koze Gressier. Introduction à l’entrepreneuriat, protocole de table, savoir-vivre constituent entre autres des notions qui seront également abordées dans ces cours.
Cette initiative vise à aider les jeunes de la commune à échapper la délinquance juvénile et à aider certains jeunes à avoir une autonomie financière, explique Marc Deverson Beauvoir, coordonnateur de la plateforme Koze Gressier. Le jeune leader dit croire qu’avec un métier, les jeunes pourront s’offrir les moyens de subvenir à leurs besoins élémentaires. Il continue pour remercier Elsy Pierre-Louis, coordonnatrice de REFEM, pour sa bonne volonté dans l’accompagnement de ces jeunes. « Si vraiment l’avenir du pays repose sur la jeunesse, nous devons agir et prendre notre responsabilité vis-à-vis des jeunes », Marc Deverson Beauvoir.
Quant à Elsy Pierre-Louis, professeure à l’école d’hôtellerie et coordonnatrice du Regroupement des femmes marginalisée, elle considère cette initiative comme un devoir accompli. « C’est avec un sentiment patriotique, d’amour et de joie que je partage mon savoir avec ces jeunes. Je déteste l’oisiveté, mais j’opte pour l’autonomie financière », dit-elle qui confesse que c’est pour cette raison qu’elle se livre dans ce combat sans pareil. Madame Pierre-Louis croit qu’avec l’encadrement de la jeunesse, le pays pourrait sortir de ce gouffre. « Avek yon metye nan men yo lap pi fasil pou ti medam yo kenbe tèt yo » déclare la coordonnatrice de REFEM.
Par ailleurs, elle félicite et encourage les membres de Koze Gressier pour leur apport à la concrétisation de ce projet. « Restez sur cette même lancée », conclut-elle.
Selon Marc Deverson Beauvoir, un comité de suivi sera constitué pour accompagner les jeunes étudiants après la formation. Celui-ci servira à les aider à monter leurs propres entreprises en constituant des groupes.
Jacquine Castel, une étudiante, félicite REFEM et le staff de Koze Gressier pour une telle initiative qui, dit-elle, lui permettra d’avoir un métier pour qu’elle puisse s’en sortir dans la vie. Jacquine caresse le rêve de travailler dans une grande chaine d’hôtel de la capitale ou un grand restaurant. Elle croit que c’est possible si elle met tout son cœur à l’apprentissage du métier. De son côté, Josué Mirvil félicite l’équipe qui organise l’activité parce que, selon lui, avec un métier il gagnera dignement sa vie.
Étant conscients de la situation anormale de la commune, des jeunes de plusieurs organisations ont créé la plateforme « Koze Gressier », afin de rassembler leur force au profit du développement structurel de la commune. La mise en place de cette structure va permettre de diffuser les activités positives de la commune. « Nous voulons qu’on parle de Gressier beaucoup plus », a révélé le jeune Beauvoir, qui croit que cette plateforme facilitera la communication entre les dirigeants et les mandants. Il a souligné que la mise sur pied de cette plateforme apportera des solutions aux problèmes de la commune. Le support de tout un chacun est une nécessité pour dégager une synergie positive montrant une autre image de Gressier.
Journaliste, photographe
J’écris pour apporter ma contribution au changement réel de la société. Entre l’harmonisation de la lumière et la plume.