Changement climatique : notre épée de Damoclès commune

 Le changement climatique représente un défi mondial qui franchit toutes les barrières. Ce phénomène ne respecte aucune ethnie, aucune frontière ; pas la peine de vous dire que les notions de Souveraineté des Etats, d’Ingérence et tout ce qu’elles incombent d’ailleurs, ne sont que des mots aux regards de ce phénomène. Précédemment dans notre chronique, nous avons annoncé tout ce qui ferait l’objet de ce numéro. En effet, nous allons tenir notre promesse et nous allons parler, entre autres, des causes et des conséquences du changement climatique. Prêts ? C’est parti !

Comme nous l’avons déjà dit, le changement climatique n’a jamais été un problème majeur en soi, car c’est un phénomène naturel du climat comprenant des épisodes de réchauffement et de refroidissement. Ce n’est pas un phénomène nouveau, car le climat a toujours connu des changements cycliques depuis la période glacière où on repérait dès lors des périodes plus chaudes. Dans le souci d’émettre une distinction entre le changement climatique et les variabilités climatiques la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a attribué aux activités humaines quasiment toute la responsabilité des causes du changement climatique, étouffant un peu l’aspect naturel du phénomène, quoique minime par rapport aux activités humaines.

Les Gaz à effet de serre au premier rang des accusés

Dansla réalisation de notre chronique, nous verrons d’abord l’aspect naturel des phénomènesavant les interventions massives humaines. Ce qui pourrait attirer notre attentionmaintenant, c’est connaitre les causes naturelles de ce phénomène. Suivant lesrecherches effectuées sur la question, on a pu découvrir que se sont les Gaz à Effet à de Serre qui sont les premiers responsables de ce phénomène et ces gaz sont eux-mêmes très importants pour l’atmosphère.Grace à ces gaz la température de notre planète est normale. Ils maintiennent la température terrestre à une moyenne de 15ºC, comme ça, il ne fera ni trop chaudni trop froid. Pendant que dans le cas contraire on ne pourrait pas parler de la vie sur terre, car la température serait à moins de 18ºC. Ces gaz sont importants parce que la température de la Terre résulte de l’équilibre entre l’énergie qui pénètre sur terre en provenance du soleil et cette énergie qui quitte la Terre pour pénétrer l’espace.

C’est ainsi qu’environ la moitié du rayonnement solaire qui touche notre planète etson atmosphère est absorbée à la surface de la Terre et l’autre moitié par l’atmosphère ou réfléchie dans l’espace par les nuages. A partir de là, les énergies absorbées sont renvoyées dans l’atmosphère et l’espace sous forme de chaleur thermique. Par contre, ce ne sont pas toutes les énergies renvoyées qui respectent cette répétition à la lettre. Il y a une partie qui a été absorbée et réfléchie à la surface de la Terre par des molécules de GES et des nuages qui vont établir cet équilibre climatique en gardant la température à une température moyenne de 15ºC. En absence de ces GES, nous perdrons cet équilibre et qui dit climat déséquilibré dit climat dangereux, donc invivable. En effet, on dit aussi d’un Effet de Serre qu’il est naturel, c’est lorsque l’ensemble d’énergie reçue est équilibrée à la somme des énergies perdues, c’est-à-dire, stabiliser le climat.

 
Cet équilibre s’explique par la question de Bilan Radiatif, lequel bilan représente des modifications majeures sur le climat, donc quand ces bilans sont positifs et bien on est en présence d’un forçage conduisant au réchauffement de la température. En revanche, quand ces bilans sont négatifs on est en présence d’un forçage radiatif menant au refroidissement de la température. De ce fait, le climat subit des changements à causes de ces modifications qui lui font pression. Lesprincipaux GES qu’on connaisse se regroupent dans la lignée suivante : la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote, l’ozone et quelques gaz fluorés. À préciser que les GES proviennent des sources naturelles et aussi des sources anthropiques, c’est-à-dire des activités humaines.

Des conséquences douloureuses

Les  conséquences du changement climatique  sont poignantes, elles ne priorisent aucune catégorie au détriment d’une autre. Certes chacun de nous les subit différemment par rapport à notre position géographique, mais elles nous frappent et ceci de manière très forte. C’est ainsi que nous avons enregistré parmi les divers dégâts causés par le changement climatique au stade naturel : sécheresses, inondations, cyclones, la montée du niveau des mers, instabilité des saisons. Le changement climatique va rendre la survie de nombreuses espèces encore plus problématique, ainsi on va faire face aux menaces de disparition de la biodiversité.

Etant des phénomènes naturels, ils sont des phénomènes à caractères uniques, spécifiques d’un lieu et d’un moment, imbriqués, interdépendants, irrépressibles, nous ne pouvons que les subir, car nous ne pouvons pas agir efficacement sur eux. Ils  ressortent de la nature, nous n’avons pas assez d’armes pour riposter face à ces phénomènes, car ils utilisent des énergies tellement puissantes pour agir, en moins de deux secondes  ils nous feront plier, car l’écart entre leurs moyens d’agir et nos moyens pour réagir est indiscutablement trop énorme. À présent, c’est à nous de nous engager à faire ce que nous pouvons mieux faire pour limiter les dégâts et les pertes en vies humaines. Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine pour la suite de la chronique.