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GARR : Clôture du Projet Fwontyè San Fòs Kote

En partenariat avec plusieurs organisations nationales et internationales, le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) a procédé le mardi 30 juillet 2019 à la clôture du Projet Fwontyè San Fòs Kote (PFSK) au local de l’Université Quisqueya.

C’est en présence de plusieurs personnalités notamment des représentant.e.s de l’OXFAM, de l’Union Européenne, des délégations des différentes villes qui ont accueilli le Projet Fwontyè San Fòs Kote (PFSFK) telles: Ganthier, Ouanaminthe et Belladère, que le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) a clôturé les quatre années de travail du PFSFK le mardi 30 juillet 2019.

Plusieurs activités ont été prévues à l’occasion, notamment la présentation du PFSK, la présentation de plusieurs organismes partenaires et une prestation du groupe théâtral Enpak qui a vu le jour dans le cadre du projet.

Ce projet qui a débuté en 2015 avait pour mission de favoriser l’inclusion économique, financière et sociale des personnes vivant dans les zones frontalières. Depuis quatre ans, le PFSK travaille dans trois villes frontalières à la République Dominicaine notamment Ganthier, Ouanaminthe et Belladère, où il a œuvré dans la mise en place d’une série de formations se portant sur l’entreprenariat, l’éducation financière, le renforcement organisationnel, la formation technique pour ne citer que celles-là. À travers ce projet, près de 3 950 personnes, parmi elles 2 401 femmes, ont bénéficié de ces formations qui leur permettront de faciliter l’inclusion et la protection d’autres groupes de personnes habitant les zones frontalières.

Comment le PFSK procède-t-il pour réaliser ses objectifs?

Le PFSK a bénéficié de l’appui de plusieurs organisations tant nationales qu’internationales parmi lesquelles: Mutuelle de Solidarité, une structure ad hoc qui a été créée, la Plateforme Genre du Nord-Est, OXFAM, UE, la Chambre de métier et d’artisanat d’Haïti, Micro Finanza, pour ne citer que celles-là. Ainsi, pour favoriser l’inclusion sociale et la promotion des droits des travailleurs.ses, les principaux axes de travail du PFSK se sont portés sur : la création des outils de dialogue et des revendications avec les autorités locales, le renforcement dans la connaissance des droits, particulièrement ceux des femmes, le renforcement sur les mécanismes de référencement et de plaidoyer.

Ce projet qui avait pour principale mission de mettre en lumière les différentes problématiques existantes entre les deux nations sur la zone frontalière est financé par plusieurs organisations internationales principalement l’Union Européenne. Le financement du projet s’évalue à environ 800.000 mille euros selon ce qu’a déclaré le chef du Projet, Nicola Pin.

Pour clôturer le projet, les responsables du PFSK ont présenté au public les différentes réalisations de l’organisme à travers des vidéos réalisées dans les différentes villes suscitées portant sur des cahiers de revendications, mais également des présentations numériques notamment, la cartographie des services du projet présentée par l’économiste Nathalie Lamaute Brisson. Cette cartographie selon madame Brisson s’articule autour de trois points: Protection sociale, Promotion sociale et Protection des droits de la personne.

Par ailleurs, d’autres présentations ont suivi notamment celle du GARR faite par le responsable de programme de la dite plateforme, Angenor Brutus qui a fait une historicité de celle-ci. Ainsi, a-t-il déclaré que le GARR a pris naissance en 1991— suite à une décision prise par le président dominicain Joaquín Balaguer Ricardo de rapatrier les citoyens haïtiens — en vue d’apporter de l’aide nécessaire aux rapatrié.e.s. Le GARR, a-t-il poursuivi, est une plateforme se basant dans quatre départements: Ouest, Sud-Est, Centre, Nord-Est, qui est constituée de huit associations et organisations non gouvernementales qui travaillent sur la problématique de la migration en se donnant comme tâche, à travers plusieurs programmes, de défendre les droits des rapatrié.e.s en garantissant leur réinsertion, leur logement et en leur facilitant l’obtention des documents officiels de l’Etat Civil. En outre, le GARR favorise la recherche d’emploi aux rapatrié.e.s et aide parallèlement les mineur.e.s à reprendre le chemin de l’école.

Dans la mêlée, la coordonnatrice de la Plateforme Genre du Nord-Est à son tour a présenté la PGNE créée en 2017 ayant pour mission de lutter pour le respect des Droits humains, l’équité de genre, la solidarité, la neutralité, contre les violences faites aux femmes… . Ainsi, la PGNE formée de six réseaux d’organisation communautaire, deux fédérations et 56 organisations, promeut la dignité humaine et l’autonomisation des femmes en créant des espaces de dialogue, mais également sensibilise les citoyen.ne.s du Nord-Est sur les différents points précités en organisant des comédies musicales, des pièces de théâtres…

Animée par une prestation du groupe théatral Enpak, la cérémonie a pris fin sur les propos du Coordonateur du projet, Wiskins Pierre qui a remercié tou.te.s les invité.e.s en les exhortant à s’impliquer dans la lutte pour le changement de la situation des personnes vivant dans les zones frontalières. Toutefois, il a fait savoir que les travaux réalisés par le Projet Fwontyè San Fòs Kote serviront de feuille de route au GARR dans sa campagne, mais également aux différent.e.s acteurs.trices de la société haïtienne.

Pour plus d’informations, cliquez sur les liens ci-dessous:

1-https:/www.facebook.com/fwontyesanfoskote/

2-https://vimeo.com/showcase/5803756

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