À travers la compétition de la culture de l’excellence et de la beauté de l’esprit, le GENIARC, qui met en lice des écoles de Carrefour, de Gressier et de Léogâne, la fondation ARC découvre des étoiles parmi les étoiles, des crèmes de la crème. À cet effet, Wisdiamina Werley Desrosiers s’est distinguée lors de la rencontre opposant son école, ICM, au Collège St Jean de la Cité Anacaona, le vendredi 29 mars où elle a charmé les spectateurs et les téléspectateurs dans ses excellentes facultés cognitives. Elle a été la plus déterminante dans la victoire de son école. Une petite visite à son école, à Macombre, a permis également de révéler ses énormes capacités de communication et de leadership. C’est donc avec raison que ses pairs l’ont élue présidente de classe ainsi que capitaine des dix, représentant son école au GENIARC.
Alors que les valeurs tendent à disparaître dans notre société et que les âmes cultivées sont de plus en plus contraintes à se taire, l’éducation continue à être l’option première pour stopper Haïti dans sa chute, et ce sont des jeunes qui le pensent et qui l’expriment. « Instruire afin de former des cadres, produire pour exporter afin de relever l’économie nationale et combattre la corruption dans tous les domaines », telles sont les propositions de Wisdiamina Werley Desrosiers pour une meilleure Haïti. Cette élève de la Terminale à l’Institution Chrétienne de Macombre (ICM) le propose sans détour. À dix-neuf ans, la jeune fille s’applique et rêve déjà d’y apporter sa pierre comme professeure après ses études universitaires.
L’Education, la meilleure alternative pour Haïti
Ses préférences pour les lettres et l’influence de ses professeurs de français et des Sciences sociales l’ont poussée à jeter son dévolu sur les Sciences juridiques et l’Histoire. Elle caresse l’idée d’en faire ses champs d’activités professionnelles. Mais sa vision pour son pays est bien plus grande que ses rêves personnels. «Je rêve de doter ma commune d’une institution honorable qui, non seulement fournira de bons services à la population, mais réduira aussi le taux de chômage», dit-elle réaffirmant son intérêt pour la culture du savoir. À son jeune âge, Werley comprend déjà la corrélation entre le développement et l’éducation ainsi que la gestion saine des deniers publics.
Cadette d’une famille de quatre enfants, la jeune femme a vécu la séparation de ses parents très jeune. Mais elle est restée très proche de ses deux parents biologiques, de son frère et de sa sœur. Ses riches discussions avec cette dernière remplacent parfois les romans, les journaux ou les bandes dessinées dont elle raffole dans son temps libre. « J’aime Priyanka Chopra, elle est mon actrice préférée, et je suis également fan de foot », confie-t-elle. Mais Gary Victor est celui de qui elle savoure passionnément chaque mot et chaque phrase.
La jeune native de Léogâne est une battante et cultive toujours une attitude positive. « J’ai toujours vécu ma vie comme une aventure. Je me suis souvent cassée les dents, mais il y a de ces bons moments qui ont la capacité de me faire oublier les échecs. D’où ma philosophie de vie : « Demain sera meilleur qu’aujourd’hui », dit-elle d’une fière allure.
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