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La JCI Delmas/Excellence met des femmes à l’honneur à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes

La JCI Delmas/excellence a organisé, le vendredi 8 mars 2019, au local de Banj (à Delmas 66), une conférence-débat autour du thème choisi par l’ONU Femmes pour célébrer la journée internationale des femmes : « L’égalité pour ligne de pensée, des constructions intelligentes, le changement par l’innovation ».


La JCI Delmas/Excellence  a organisé, le vendredi 8 mars 2019, au local de Banj (à Delmas 66), une conférence-débat autour du thème choisi par l’ONU Femmes pour célébrer la journée internationale des femmes : « L’égalité pour ligne de pensée, des constructions intelligentes, le changement par l’innovation ». Deux jeunes écrivaines, Yenniva Ménard et Sheba N’Sahna Estimé ont été mises  à l’honneur durant cette activité.

Pour marquer cette journée, la Jeune Chambre Internationale Delmas  Excellence (JCIDE) a invité deux intervenantes pour débattre le thème choisi pour l’occasion par ONU femmes. Chaque intervenante a orienté son intervention autour d’un sous-thème précis. « Problématique de la violence basée sur le genre en Haïti: regard de la société et de la justice », tel a été le sous-thème traité par la sociologue Tamas Jean Pierre  qui déplore le fait que le code pénal haïtien ne statue pas vraiment sur la violence faite aux femmes. « Jusqu’à présent, la justice haïtienne reconnaît comme preuve, seulement un certificat médical », regrette la jeune militante féministe.  Alors que, souligne-t-elle, il  y a un manque énorme de structures médicales dans le pays et le plus souvent les femmes victimes n’ont pas les moyens pour payer ce service.

Pour sa part, Pascale Solages a axé son  intervention sur le sous-thème « Les instruments internationaux et nationaux relatifs à l’équité de genre et aux droits des femmes : contexte et enjeux ». Un sujet qui fait dire à Madame Solages qu’Haïti signe les accords internationaux seulement en raison de sa position géopolitique juste pour bénéficier de quelques aides de la communauté internationale. « Mais, jamais on cherche à mettre en application ces textes », dénonce la spécialiste en genre et développement.

La qualité des exposés a épaté tout le monde, à commencer par les organisateurs. « Les intervenantes étaient très abondantes. Le débat était très animé entre les jeunes qui étaient présents », se réjouit Astride Phineus, présidente régionale de la JCI, qui va fêter ses dix années d’existence en décembre prochain, tout en précisant la mission de cette structure mondiale à but non lucratif. Notre mission, dit-elle, c’est de mettre en valeur les jeunes du pays en leur offrant des opportunités de développement qui leur permettront de créer  des changements positifs.

Yenniva Ménard, écrivaine

Pour cette journée, deux jeunes écrivaines ont été à l’honneur. Occasion pour elles de signer leurs livres aux multiples participants présents. Yenniva Ménard signé son tout premier roman qui vient de paraître. « Je veux votre mari »  est un roman épistolaire de douze lettres écrit par la jeune femme agée de seulement 23 ans. De son côté, Sheba N’Sahna Estimé a signé pour ses lecteurs « Wonn pòtoprens » et « Double Jeu », des recueils de nouvelles.

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