James Germain, dont Haïti et les chants vodous sont au cœur de ses œuvres musicales, a laissé l’aéroport international de Toussaint Louverture le 7 Janvier 2021 pour le Bénin via Miami-Paris. Le 9 janvier, vers 12h59 mn, il est arrivé à Cotonou, la capitale économique de la République du Bénin, la terre de ses ancêtres.
Une fois foulé le sol cotonois, le passionné des chants traditionnels mâtinés de vaudou, de Jazz, d’opéra et de gospel, se met au travail. Il a un agenda musical très surchargé. Le 10 janvier, il était à la fête du vodou qui est une date mémorable pour les afro-descendants, soit les fils et filles d’Africa et de sa diaspora. Le 17 janvier, à Ouidah, vers 9h30, James Germain a pris part à la 25e édition de Zomachi qui est la marche du repentir et du souvenir.
«Une très belle cérémonie pour cette 25e édition du devoir de mémoire s’est organisé en présence des personnalités diplomatiques comme le représentant de l’USAID au Bénin Mr Carl Anderson avec sa famille, des populations de Ouidah, du conservateur de Zomachi Agbenonci, de la fille du professeur Aguessy, ami d’Haïti, l’ ancien Directeur de l’UNESCO à Dakar et le fondateur du mémorial et de la marche, du Roi de Ouidah, Père et Mère Jah étant des guadeloupéens résidant au Bénin avec leur famille, des membres de l’association haïtienne vivant au Bénin (AHVAB) ainsi que de nombreuses autres personnalités issues de la diaspora antillaise. La cérémonie de libation a été l’occasion de rendre un vibrant hommage à nos ancêtres et à la République d’Haïti pour ce qu’elle représente dans l’histoire mondiale», suivant les dires de la présidente de l’AHVAB Marie-Margarete Molnar.
Le 18 Janvier, la star haïtienne a été à la reprise de l’atelier pépit’Art accompagné de Tonton Athanase du Groupe GANGBÉ BRASS BAND. La troupe de danse et de percussion « Pépit’Art est un engagement des enfants très talentueux devenus des héros par la force de l’art. C’est une école d’art de Mèdégonou, au Bénin. La troupe pepit’art est composée de danseurs, de batteurs, des instrumentalistes dits traditionnels du bénin tels tambour, gongs etc. Sourire, fougue et prestance caractérisent leur performance », explique le groupe Pépit’Art sur sa page Facebook.
S’agissant du groupe Gangbé Brass Band qui est la mère fondatrice des fanfares béninoises, il sillonne « le monde depuis 25 ans et a conquis les plus grandes scènes. En concert ou en déambulation, il produit un condensé de vibrations vaudou, afrobeat et de Jazz irrésistiblement dansant », confirme le Gangbé Brass Band sur sa page Facebook.
Le samedi 23 Janvier, à 20H30, au centre culturel Africa Sound City à Cotonou, James Germain qui est passé de présentation participera comme l’un des invités spéciaux du Faaji 2021, le concert dîner Jah Band. Le natif de Saint-Antoine, un quartier populaire de Port-au-Prince dont son univers musical est très riche sera « aux côtés de la chanteuse béninoise Fanny Sénam qui es elle aussi invitée spéciale à cet évènement de grande envergure, organisé par Africa Sound City. Ce concert rassemble des personnalités qui viennent d’un peu partout dans le monde- des continents représentés-des invités spéciaux, de la bonne musique, et surtout de la bonne bouffe. Pour y participer, la réservation est à 10,000F/20,000F en solo et 35,000 F en couple », selon les explications publiées sur la page Facebook d’Africa Sound City. Toute la communauté haïtienne au Bénin est invitée à encourager le chanteur port-au-princien, très connu sur le plan international.
À rappeler que James Germain a commencé à chanter dès son enfance à l’Église, dans les chorales. Il porte le nom d’un historien et philologue français James Germain. Très tôt, il développe une passion pour le Vaudou. Il a bénéficié d’une bourse de la coopération française pour un stage en France. De retour à Paris en 1989, il a étudié durant quatre ans le chant jazz et classique au Conservatoire Claude Debussy, au Conservatoire du 17e siècle et à l’École de Jazz du centre d’initiation musicale encouragé par l’Haïtienne Mimi Barthélemy. Il a l’habitude de visiter l’Afrique. Son inspiration passe du lyrique à la musique afro. Son 3e album dont le titre est le kreyol Mandingue a été composé et enregistré au Mali.
Dor dimiconov, diplômé en journalisme au centre de formation en communication et en Administration (l’isnac) et licencié en philosophie & sciences politiques spécialité liberté liberté de la presse à l’institut d’études et de recherches africaines d’Haïti (IERAH)de l’Université d’Etat d’Haïti. Actuellement, étudiant en Master I sciences politiques fondamentales parcours évaluation des politiques publiques à la Faculté de droit et de sciences politiques (FADESP) de l’université d’abomey calavi. Ancien présentateur à l’émission soleil matin sur la radio télé soleil et ancien correspondant de la radio télé metropole à Léogâne. Président de la Fondation pour la liberté de la presse en Afrique et dans les Caraïbes (FLIPAC).