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L’ancienne présidente du Chili nommée à la tête du Haut-Commissariat aux droits de l’homme

En 2016, alors qu'elle était présidente du Chili, Michelle Bachelet s'adressait à l'assemblée générale de l'ONU. Photo : The Associated Press/Seth Wenig

C’est dans un communiqué que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé, hier mercredi, la nomination de Michelle Bachelet à la tête du Haut-Commissariat aux droits de l’homme. L’ancienne présidente socialiste du Chili remplacera à ce poste le Jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein au cas où sa nomination serait validée.

La nomination de Michelle Bachelet à la tête des Droits de l’homme de l’ONU fait suite à la controverse qu’a provoquée le Jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein à ce poste qui, en conséquence, n’a pas sollicité de second mandat. Ce dernier n’a pas hésité à traiter le premier ministre hongrois Viktor Orban de « raciste » et Donald Trump de « dangereux ». Ce qui lui a fait perdre le soutien de plusieurs pays influents.

Première directrice d’ONU Femmes à sa création en 2010, Michelle Bachelet au haut de ses 66 ans, est sans doute l’une des femmes politiques les plus influentes au monde.  L’année dernière, Antonio Guterres l’a nommée pour faire partie d’un conseil consultatif de haut niveau pour le conseiller sur des initiatives de médiation. Elle avait été qualifiée par le secrétaire général de l’ONU de « championne des droits des femmes à long terme ».

« En tant que victime elle-même, elle amène à ce rôle une perspective unique sur l’importance d’une défense vigoureuse des droits de l’homme »

Avant même sa nomination par Antonio Guterres, certaines personnalités se sont prononcées sur son éventuel choix.  « Si elle est choisie, (Michelle) Bachelet aura l’un des emplois les plus difficiles au monde, à un moment où les droits de l’homme subissent une attaque généralisée », estimait le directeur de Human Rights Watch, Kenneth Roth. « En tant que victime elle-même, elle amène à ce rôle une perspective unique sur l’importance d’une défense vigoureuse des droits de l’homme », a précisé le directeur de Human Rights Watch pour AFP.

La nomination de Michelle Bachelet doit encore être validée par l’Assemblée générale, qui est composée des 193 États membres de l’ONU. Si celle-ci est validée, Mme Bachelet succèdera officiellement le 31 août à Zeid Ra’ad Al Hussein.

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