Les lépidoptères (lepidoptera) sont à leur forme adulte prénommée Papillon. Sa larve est appelée chenille.
Durée de vie
La durée de vie des papillons est très variable. Elle est de quelques semaines, voire même de quelques jours pour certaines espèces. C’est le cas du Bombix du mûrier (bombyx mori), qui vit très peu de temps, si peu de temps qu’il ne se nourrit même pas lorsqu’il est adulte. En revanche, d’autres espèces vivent beaucoup plus longtemps, en particulier celles qui hibernent en forme adulte. Quelle que soit leur durée de vie, ces insectes doivent traverser quatre phases successives, dont deux actives et deux passives. Mais on les retrouvait surtout en Avril à la tombée du Printemps.
Avez-vous remarqué l’une de ces créatures sur ton passage pendant ces dernières années? Où sont-elles passées?
Les papillons sont en forte régression dans le monde mais surtout en Haïti. Un constat que tout le monde peut faire sans lunettes.
Les raisons de la disparition des papillons :
- la destruction massive ou la raréfaction de leurs habitats, lieux liés à leur survie et à leur reproduction : les haies, les zones humides, les plantes hôtes spécifiques des chenilles monophages, les prairies qui renferment de nombreuses plantes nectarifères…
- l’utilisation des produits chimiques : les herbicides détruisent les plantes hôtes des chenilles et les insecticides tuent aussi bien les insectes nuisibles que les papillons ;
- la pollution lumineuse : l’éclairage de nuit épuise les papillons nocturnes, qui se dirigent normalement à la lumière de la Lune. Ils se brûlent au contact des ampoules, ils deviennent vulnérables face à leurs prédateurs.
Par ailleurs, on peut également souligner les mortalités routières dues aux véhicules, on parle dans ce cas de collision de la faune avec les véhicules. De nombreuses espèces : grands et petits mammifères, oiseaux, batraciens etc. sont tués sur la route. Ce sont de vraies menaces pour la biodiversité, pour la nature et pour notre survie.
Il est peut-être encore temps de sauver les papillons. Chaque homme, conscient de sa responsabilité, peut y contribuer en fonctions de ses activités, de ses loisirs et de ses gouts. L’agriculteur que l’on voudrait rendre gestionnaire conscient du milieu naturel doit utiliser à bon escient les produits que la chimie met à sa portée. Il devrait comprendre que laisser inculte ne serait-ce qu’une petite parcelle pour le développement de nombreuses espèces permet d’éviter de rompre totalement un équilibre naturel déjà fragile. Ces suggestions s’adressent aussi aux jardiniers amateurs et à tout bon citoyen.
Les responsables d’aménagement du territoire, tous nos élus, doivent savoir que la protection de la nature dépend d’eux pour une large part. Il est absurde de sacrifier le milieu naturel sous le joug de la rentabilité- souventes fois à des fins personnelles- ou du prestige- dans le sens de la conservation du pouvoir-. L’aménagement du territoire contribuerait efficacement à la sauvegarde des papillons. Les générations futures devront parfois, elles aussi, communiquer avec la nature. La présence des papillons dans nos campagnes est un symbole de richesse et d’équilibre. Sachons les respecter et protéger leur milieu de vie.
Sauvons la région des palmes, sauvons Haïti, sauvons notre biodiversité, sauvons la planète !
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