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Rose Stéphanie Sully : « Aucune femme ne doit mourir en donnant la vie »

Rose Stéphanie Sully est née à Carrefour. Elle a fait choix de devenir infirmière car elle est très sensible à la souffrance des autres et surtout des femmes qui donnent la vie.

La modèle du jour a fait ses études classiques au Juvénat Collège Sacré-Cœur. Tout de suite, elle est rentrée à l’École nationale des infirmières de Port-au-Prince pour une belle aventure : celle de devenir infirmière. Passionnée des études, quelques années plus tard, elle s’est spécialisée en sage-femme à l’Institut national supérieur de formation de Sage-femme. Actuellement, elle est responsable de la maternité du centre médical GB Dumarsais Estimé des Verrettes .

Devenir infirmière est un choix qui lui est venu tout naturellement. Sensible à la souffrance des autres, avoir une profession qui la permettrait de les soulager la fascine. Finalement elle a fini par trouver sa place à la maternité comme sage-femme. « Voir le sourire sur le visage d’une mère avec son bébé dans les bras n’a pas de prix », affirme-t-elle.

Au cours de sa carrière, elle a fait de belles expériences dont l’une un peu triste qui l’a toujours marquée : c’est le décès d’une adolescente avec son bébé. Quand les parents ont vu les signes de danger, ils ont préféré l’emmener ailleurs qu’à l’hôpital et quand enfin elle est arrivée au centre il était trop tard. « Aucune femme ne doit mourir en donnant la vie », insiste-t-elle!

Elle affirme parfois faire face à des déceptions au cours de sa carrière mais évite de garder de telles situations en mémoire. Madame Sully avoue être satisfaite jusque là de sa profession et son plus grand succès est sa contribution à la formation des résidents en service social et des stagiaires. Elle souhaiterait qu’une formation uniforme se fasse pour tous les étudiant.e.s en soins infirmiers puisque la vie de tou.te.s dépend des infirmier.ère.s en fonction. Il.elle.s doivent contribuer à la valorisation de ladite profession en exécutant correctement leurs tâches. Elle réclame également un salaire adéquat pour le personnel infirmier.

Engagée à soigner, en dehors du nursing, madame Sully est seulement membre d’une association. À ses confrères.soeurs, elle prête les mots de BIC pour leur dire « kenbe e kwè nan tèt nou epi kraze bèt nou », parce que la science évolue.

À la population, elle demande : « Soutenez les infirmiers.ères et ne les rabaissez pas. Il.elle.s constituent le pilier du système sanitaire. Elle continue à ajouter : « c’est une noble profession qui exige de la patience, de la générosité, de l’altruisme et par-dessus tout beaucoup d’amour car si on n’aime pas on ne peut pas prendre soin des autres ».

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