Depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010, le nombre de personnes vivant avec un handicap a augmenté. Faute d’une politique publique, elles sont les plus négligées dans le pays.
Le 3 décembre 2019 marque la journée mondiale des personnes handicapées. De nombreuses activités ont été organisées pour marquer cette journée. De son côté, l’Union de Femmes à Mobilité Réduite d’Haïti (UFMORH) ne voulait pas se contenter de célébrer une journée. Ainsi, les responsables de l’UFMORH ont lancé un projet baptisé « Sensibiliser pour mieux agir » qui vise à former des travailleur.se.s. de la presse.
En effet, les 29 et 30 novembre dernier, l’UFMORH a organisé deux journées de formation à l’intention des journalistes haïtien.ne.s. L’objectif est de « sensibiliser ces dernier.e.s sur les conventions signées par Haïti pour la protection des droits des femmes/filles et des personnes handicapées » pour qu’il.elle.s puissent bien éduquer la population. Cette activité rentre dans carde des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles organisés du 25 novembre au 10 décembre 2019.
Selon la coordinatrice de l’Union des Femmes à Mobilité Réduite d’Haïti, Soinette Désir, les personnes handicapées font face à de grandes difficultés. Elles ne peuvent pas circuler normalement. Les derniers bouleversements politiques qu’a connus le pays aggravent beaucoup plus leur quotidien. Elle répond à nos questions, écoutez l’entretien.
Molière ADELY est journaliste/redacteur à palmes Magazine. Il est également étudiant en sciences anthropologiques et sociologiques à l’Université d’État d’Haïti. Il collabore avec d’autres médias à Port-au-Prince. Il aime la culture et la politique. Il est aussi un passionné des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC)