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Ayôdélé : Une jeune artiste très talentueuse qui s’impose dans le paysage musical béninois

La chanteuse béninotogolaise  se taille une place de choix sur la scène musicale du Bénin, par son brillantissime talent et son originalité depuis des années. Elle a un parcours artistique très riche en tant que jeune star. Elle a été nominée dans de grands évènements tant en Afrique qu’à l’étranger. Elle a même été finaliste du prix RFI découvertes. En sa qualité d’artiste citoyenne et consciente,  elle  renforce  la capacité des artistes et accompagne  les personnes défavorisées via son ONG  Ayôdélé.

Palmes Magazine : En réalité, qui est Ayôdélé ?

Ayôdélé : Ayôdélé est mon nom de scène. Je suis Gloria Jemima Lawson, chanteuse, percussionniste. Je suis née  le 27 août 1997 au Bénin. J’ai des frères  et sœurs. Ma mère est Béninoise et mon père est Togolais. Il est compositeur et guitariste. Je ne suis pas mariée et  je n’ai pas d’enfant. J’ai passé une année d’étude en  linguistique à  l’Université  d’Abomey Calavi (UAC). Actuellement,  j’étudie  Marketing & Communication digitale à  l’Institut CERCO.

Quand  avez-vous débuté  votre carrière artistique ?

 Dès mon enfance,  je me suis baignée dans le monde musical. À cinq ans, je devenais la  chanteuse  dans l’orchestre de  mon papa et  interprétais  la plupart des musiques en vogue,  durant les années 2003-2004. En 2013, ensemble avec mon directeur artistique, Edison Konfo,  nous avons créé  Ayôdélé qui signifie la joie est venue à la maison, histoire de  faire connaitre mieux et valoriser  la richesse artistique musicale béninoise. À Cotonou,  je faisais mes premières armes sur  les scènes des Cabarets et de Restaurants, en particulier : le Cordon bleu, le Domino, le Tourbillon,  le Jammim. Je chante en fon, en manhi, en idaasha, en yorouba, en Anglais et en Français.

Vous avez combien d’album à  votre actif ?

Le groupe Ayôdélé n’a pas encore d’album. Notre premier  album sortira sous peu et il aura peut-être 13 titres si tout se passe comme prévu. Cependant, on a des single, notamment : en 2016, KPAKPATO qui fait un carton sur  les médias béninois  est une chanson qui dit non aux commérages, rejette d’un revers de main les mensonges et  refuse catégoriquement tous les propos visant à  diviser la société, la famille, les amis. Ne dire ce que l’on a vu, mais seulement lorsque cela est utile ; en décembre 2017, PARTAGEZ ; le 14 novembre 2019, MONLIKOUNON ; le 1er mai 2020, SWEETHEART, un challenge bébé confinement qui peut faire de nous une autre personne et après le confinement un « né-de nouveau ».

On constate que  vous vous engagez dans  le social à travers l’ONG Ayôdélé qui porte votre nom scénique ou artistique ? Pourriez-vous nous en parler un peu ?

J’ai mis sur pied l’ONG Ayôdélé afin de promouvoir l’art et la culture du Bénin, former et encadrer les artistes, aider les gens démunis. Notre organisation non gouvernementale est munie d’un studio pour enregistrer  les talents détectés qui n’ont pas la possibilité de débuter leur carrière avec efficacité.

Quelles sont vos artistes préférés ?  Vos modèles aussi ?

J’aime tous les artistes tant qu’ils sont artistes. Pour mes modèles, je dois vous dire franchement que  la liste est vraiment  longue si je devais citer de nom.

Aimeriez-vous  collaborer avec des artistes en Haïti et dans les caraïbes?

Bien sûr  que oui.  La liste est longue si je devais donner de nom. Mais une carrière est un long chemin. Au moment opportun, je rencontre celui qu’il faut remontrer. Je  souhaiterais collaborer avec l’artiste Niska. Par ailleurs,  je partageais déjà le podium Africa Sound  city avec une jeune talentueuse artiste haïtienne  qui s’appelle Carolie  HÉRARD.  

Quels étaient vos moments  de déception  et de joie dans votre carrière?

D’une part, je ne connais pas  de déception  car je mets seulement  ma vie dans la main de Dieu. Mes moments de joie sont surtout quand: j’ai été retenue finaliste  du concours  Prix RFI découvertes en 2017, j’ai été nominée au HAPA AWARDS dans la même catégorie que Maitre Gims, Daju, Alonzo et Soprano, j’ai été nommée le 11 janvier 2020 ambassadrice  de la paix et sélectionnée au concours pour représenter  l’Afrique en Corée du sud par le YSP.

Quel est votre prochain projet phare pour vos fans ?

C’est la sortie  de mon premier album qui comportera 13 titres, si possible.

Quels sont vos message et conseils  à  l’endroit de la  jeunesse d’Africa  et des caraïbes assoiffés du succès ?

Aujourd’hui, il faut que la jeunesse prenne conscience  et sache que seul le travail dans la persévérance reste et demeure la clé  du succès. Pour réussir, il faut travailler et surtout rester focus sur les objectifs. Il n’y a pas un temps standard prévu  pour le succès. Ça vient juste au bon moment.

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