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Création d’un espace d’expression pour les professionnel.le.s des soins infirmiers en Haïti

La « Journée de causerie des infirmières, selon l’infirmière Clara Guillaume, veut offrir un espace de dialogue et de réflexion à tou.te.s les professionnel.le.s des soins infirmiers en Haïti.

Le dimanche 22 novembre 2020, l’infirmière Clara Guillaume a organisé la première édition de la « Journée de causerie des infirmières » au local de la Bibliothèque Michel Tardieu de Pétion-Ville. Cet événement s’est déroulé autour du thème « Les enjeux et défis  de la pratique de la profession infirmière en Haïti ».

Trois panels, chacun se déroulant autour d’un sous-thème, ont constitué le menu de cette journée.  Dans un premier panel, le jeune auteur Skason Baptiste, le journaliste Michel Jospeh et l’infirmière et éducatrice Chantal Coutard ont intervenu sur les « Enjeux communicationnels dans le milieu professionnel, comment surmonter ces obstacles en tant que infirmière ».

Le PDG de la CEDEL Haïti, Rock André et l’entrepreneur Jonas Beauvoir qui est aussi étudiant en soins  infirmiers ont discuté autour du sous-thème : « Comment le leadership entrepreneurial peut-il contribuer à relever les défis dans la pratique de la profession infirmière en Haïti?».

Et enfin les infirmières Djina G. Delatour, spécialiste en santé communautaire, Marie M. Chery René, maître en éducation et leadership ainsi que Phara L. Angela, spécialiste en management et gestion de service de santé ont débattu sur les « Enjeux et défis de la profession infirmière en Haïti et les pistes de solutions ».

Selon Clara Guillaume qui a réalisé cette activité, l’objectif est de créer un espace d’expression pour les professionnel.le.s des soins infirmiers  en Haïti. « Je voulais créer un lieu de rencontre entre ces professionnel.le.s à fin qu’il.elle.s puissent discuter entre eux/elles pour trouver des pistes de solutions aux problèmes qu’il.elle.s confrontent », explique la jeune infirmière dans un entretien accordé à la rédaction de Palmes Magazine. « Je veux inciter mes confrères et consœurs  à l’action afin de faire respecter nos droits et de mettre notre profession en valeur », soutient Clara Guillaume.

Clara Guillaume

Des perspectives après la réussite

Le public a été au rendez-vous, dit Clara Guillaume. « Tous les gens qui étaient venus ont suivi les exposés des trois panels qu’on a eu », a-t-elle applaudi. Elle n’a pas caché sa satisfaction du déroulement de la journée de causerie. « Je suis très satisfaite de la façon dont le public  a accueilli l’initiative. C’était extraordinaire! J’ai vraiment apprécié le geste », s’est-elle réjouit.

Si la première édition a été organisée à Port-au-Prince, Clara Guillaume  ne veut pas s’en arrêter là avec le projet. « Puisque je suis à Port-au-Prince, j’ai organisé la première édition ici. Mais je compte organiser des causeries dans d’autres villes du pays », précise Miss Clara qui souhaite en organiser deux par année.

Elle nous confie que la tâche n’a pas été facile au cours de la préparation de la Journée de causerie des infirmières malgré l’aide de quelques personnes et institutions. En vue de bien mener sa bataille, elle,  qui a déjà pris tant d’initiatives en son nom propre, souhaite instaurer une structure pour ses prochaines réalisations. « Je suis en train de travailler avec des amies sur la création d’une association », informe l’infirmière.

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