Les énergies renouvelables: une deuxième chance à saisir de la nature

Depuis que les négociations pleuvent pour apporter une solution face au réchauffement climatique, les mesures d’atténuation et d’adaptation se multiplient. Comme vous pouvez le deviner, il y a des solutions durables et humanistes tout comme il y en a qui sont injustes, dangereuses et inefficaces prônées par certains (géo-ingénierie, OGM, agro-carburants, marches carbone, mécanismes de compensation, nucléaires etc.) De même que nous sommes tous, individuellement parlant, responsables, par nos activités (transports, usines, déforestation, productions agricoles…) du phénomène de réchauffement climatique, les alternatives conduisant à l’amélioration ou à la réduction de ses effets nous concernent tous et dépendent de nous tous. Il y a toute une panoplie d’alternatives mises en place chaque jour par les individus, des organisations, des collectivités locales… œuvrant dans des domaines différents pour atténuer le phénomène. La chronique d’aujourd’hui va faire le point sur l’un des moyens les plus sûrs, comme s’était annoncé, pouvant combattre avec rigueur les phénomènes du dérèglement climatique.

Aucun n’engagement n’est sans sacrifice. C’est peut-être ce qui empêche les pays développés à travailler pour sauver une bonne fois pour toute la planète, car la soif de puissance et de domination est plus grande que le sentiment humaniste. Après les échecs des Sommets pour déboucher sur l’Accord de Paris en 2015 qui, depuis, est considéré comme la négociation la mieux réussie de tous les temps, il faut dire que les risques, les critiques ne se sont pas disparus. C’est-à-dire que cet Accord n’est pas encore exempt du sort des deux autres cités dans la chronique précédente, car malgré le fait que le Ministre des Affaires Etrangères français ait précisé que c’est un Accord contraignant, plusieurs auteurs avancent qu’il ne l’est pas entièrement. S’il l’est politiquement, il ne l’est pas juridiquement en tout cas.

À la COP 21 qui a eu lieu en 2015 à Bourget en France, les Etats avaient préparés leurs NDC (Nationnally Determined Contribution), traduit en français comme étant les engagements nationaux de chaque État. Lesquels engagements, préparés en amont, visent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Pour eux, le choix ne devrait pas être laissé aux pays de fixer leurs propres objectifs, cela pourrait ralentir leurs efforts à diminuer de manière considérable les émissions des GES. On dit que ce qui étonne n’étonne qu’une fois. Mais Donald Trump a amené les gens à repenser cet adage, parce qu’après avoir étonné le monde par son retrait du Protocole de Kyoto en 2001, une première fois, a étourdi les dirigeants de la planète une seconde fois par sa décision, le 1^er  juin 2017,  d’annoncer le retrait des USA de l’Accord de Paris sous prétexte que les conditions émises par l’Accord ne sont pas favorable aux USA. Alors que dans leurs engagements nationaux, les États-Unis tenaient à une réduction comprise entre 26% et 28% avant 2028. C’est quoi l’Affaire? Comment allaient réagir les autres pays par rapport à tout ça? Les Etats-Unis n’est pas encore prêt à jouer le jeu, malgré le fait qu’ils font partie des plus grands émetteurs

Comment rendre la planète plus verte? Sujet qui nous intéresse tout particulièrement. Il parait qu’il y a encore une chance si on opte pour cette potion magique. Certains les appellent Energies Propres, pendant que d’autres parlent d’Energies Vertes. Toutefois, on les reconnait tous sous l’appellation d’ « Energies Renouvelables », en abrégé, les EnR. Parlons un peu de ces énergies renouvelables. Elles sont des sources d’énergie qui se renouvelle de manière tellement rapide qu’on les considère même comme inépuisables à l’échelle du temps humain. On dit qu’elles sont renouvelables en fonction non seulement de la rapidité à laquelle la source est consommée, mais aussi par rapport à la vitesse à laquelle elle se renouvelle. Autrement dit, ce sont des énergies dont la nature s’occupe de renouveler en permanence et s’opposent donc aux énergies non renouvelables qui sont des énergies dont les ressources sont exploitées à une vitesse largement supérieure à la vitesse à laquelle elles sont créées ou disponibles. Par exemple on a les combustibles fossiles ou minéraux qui possèdent un stock épuisable. En plus de tout cela, on peut ajouter que les énergies renouvelables sont celles qui proviennent des phénomènes naturels cycliques ou même constant induis par les astres. C’est ce qui pousse à la classification suivante: les EnR proviennent de deux sources naturelles, celle du soleil et celle de la terre en précisant que la source solaire est à l’origine du cycle de l’eau, des marées, du vent et de la croissance des végétaux, et celle terrestre qui s’occupe de produire de la chaleur.

Tantôt je disais que c’est un devoir individuel de travailler à réduire les émissions des GES et je n’ai pas tort, car vous devez savoir que les émissions de CO2 proviennent essentiellement de la combustion d’énergie et de la consommation, et elles représentent la part la plus importante des Gaz à Effet de Serre. Cela dit, il faudrait prendre les taureaux par leurs cornes et commencer à la base, c’est-à-dire contrôler la demande et la réduction du contenu de carbone de la consommation d’énergie dans les secteurs les plus énergivores tels que: bâtiments, transports et industrie. Nous sommes tous concernés, donc avant de regarder la macro réduction des GES qui est la responsabilité des Etats à réduire leur intensité énergétique finale, par ailleurs, qui se traduit par le rapport entre leur consommation d’énergie et leur croissance économique, nous devons avant tout la voir au niveau micro qui engage chaque citoyen, mieux encore, chaque être vivant à s’engager dans une consommation éco-efficace, protectrice de l’environnement, juste, fiable, responsable, consciencieuse etc. pouvant non pas seulement nous  faire rêver, mais aussi nous permettant de franchir la porte réelle qui conduit au processus de Développement Durable une bonne fois pour toute.

En guise de conclusion nos cher.e.s lecteurs (trices), depuis 1972, les négociations ne cessent de chercher des moyens efficaces pour diminuer les émissions des Gaz à Effets de Serre. Succès et échecs se cohabitent depuis, toutefois nous devons nous responsabiliser individuellement pour apporter une solution globale, mondiale. N’oublions pas que les dérèglements climatiques ont un effet sur quasiment tout: la biodiversité, les habitats naturels, les activités urbaines, le système économique, la production, l’agriculture, les styles de vie, les transports, la santé et j’en passe. Tous ces Accord, Convention, Protocole, COP et autres sur les mesures d’atténuation au phénomène du réchauffement climatique ne nous se seront d’aucune utilité si on ne s’engage pas à limiter l’ampleur du phénomène par des mesures concrètes, écologiques, naturelles visant vraiment à réduire les GES. La planète se réchauffe à une vitesse vraiment considérable à la moyenne provocant des changements trop rapides et trop importants, se référant aux conséquences désastreuses, ‘’criminelles’’ de ce dit phénomène. Comme disait la Bible, « tous ont péché », mais au lieu de continuer en vous disant que vous serez privés de la gloire de Dieu,  nous vous dirons de préférence que vous perdrez votre vie bien avant de bénéficier de la gloire de Dieu si chacun de nous n’y met pas un peu du sien et ne cesse avec nos idéologies hypocrites, mesquines, égoïstes de soi-disant  climato-sceptique. L’ambiance est plutôt bonne pour continuer, mais nous devons nous arrêter là. Toutefois, nous vous promettons de nous revoir bientôt, car nous continuerons avec la typologie d’énergies renouvelables dans notre chronique à venir. À très bientôt!