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« Petit-Goâve et ses patrimoines » : qui sont les finalistes?

 

De simples élèves du secondaire, des universitaires, mais aussi de jeunes professionnels. Les finalistes du concours « Petit-Goâve et ses patrimoines » présentent des profils les uns plus intéressants que les autres.  

Lancé le 24 juillet au local de Fort Royal hôtel (Petit-Goâve », le concours « Petit-Goâve et ses patrimoines » vise la promotion de la culture et la valorisation des patrimoines humain et historique. Ce sont des dizaines de candidat.e.s qui se sont engagé.e.s à raconter l’histoire de la cité soulouquoise à travers ce concours. En voici une brève présentation des huit (8) participant.e.s qui se sont qualifié.e.s pour la deuxième phase du concours.

Rose Jinna Landy HERISSE

Elle est étudiante à l’Ecole Nationale d’Infirmières de Port-au-Prince (ENIP). Elle étudie aussi à la Faculté de Linguistique Appliquée (FLA). Elle participe à ce concours pour valoriser sa ville natale. « Le patrimoine constitue une composante majeure de la vie sociale contemporaine », déclare-t-elle. « En dépit des crises, la ville a pu garder son charme et sa beauté », conclut-t-elle.

Gregory Baudin

 Il est en secondaire 1 au lycée Faustin Soulouque. Selon lui, la ville est plus qu’un lieu de naissance. « En plus de l’aspect convivial, la ville est un lieu qui me procure beaucoup de fierté », confie-t-il. Ce concours est pour lui l’opportunité de raconter les prouesses de sa commune. « Je veux présenter la beauté de ma ville au monde entier, du temps de la colonie à aujourd’hui », explique-t-il.

Martine Pierre

Elle est diplômée en Informatique de bureau. Comme pour les autres candidat.e.s, elle a des raisons d’y participer. « Cette initiative n’est pas seulement un concours mais une occasion de promouvoir la ville », confie-telle. « Petit-Goâve avait besoin d’un tel concours pour aider les jeunes à leur épanouissement intellectuel », ajoute-elle. Et « je suis fière de présenter les richesses de cette ville qui représente mon identité », conclut-elle.

Seth Rémy

Il est un jeune entrepreneur numérique et a aussi une formation en psychologie. Comme tant d’autres, c’est l’image la ville qui l’intéresse. « Je veux être utile à ma ville en vendant une autre image d’elle », déclare-t-il, en ajoutant que la commune est pleine de potentialités.

Costaguinov Baptiste

 Il est en 2e année au Centre Technique de Planification et d’Economie Appliquée (CTPEA). Selon lui, participer à ce concours, « c’est une belle occasion de présenter les opportunités de la ville tant sur le plan touristique que sur le plan économique ». C’est pour lui « une occasion aussi de réveiller la conscience collective pour préserver les patrimoines de la ville ».

Freedler Filgence

Elle est étudiante en Sciences administratives. Elle participe à ce concours « pour aider les gens à découvrir la ville et ses patrimoines ». « Je voudrais motiver les jeunes afin de prendre part à ce genre d’activités quand ils auront lieu », souhaite-t-elle.

Steven Plaisival

Il est en secondaire 2 au Collège Péral Cassamajor (CPC). Participer à ce concours est pour lui une occasion de « prouver son amour pour sa ville, grâce à sa passion pour l’écriture ». Il rêve d’une ville qui ferait beaucoup plus sa fierté. « J’aimerais que ce climat d’insécurité fasse place à la sérénité afin d’attirer les touristes pour découvrir le potentiel de la ville », espère-t-il. « Je rêve aussi d’un pays grand qui fait usage des potentialités de la jeunesse pour accroitre son capital », souhaite-t-il.

Yslange Mirnose Vincent

Elle fait une étude en Travail social au Campus Henry Christophe de Limonade. Les études ne sont pas son unique centre d’intérêt. En effet, elle porte l’art dans l’âme. « Je confectionne les bracelets, les bijoux et les canevas », explique-t-elle. « Je suis passionnée du théâtre et de la mode », confie-t-elle. S’agissant du concours, c’est une initiative dont elle jouit à deux niveaux. Le défi de vaincre sa peur: « je préférais apporter mon aide aux autres que de me croire assez prête pour me lancer », avoue-t-elle. Et la découverte des potentiels de sa ville: « J’ai appris beaucoup de choses que j’ignorais avant sur ma ville », déclare-t-elle. A part cela, elle voit la ville comme une découverte interminable. « Il y a toujours un lieu à découvrir, une histoire à connaitre », confie-t-elle en ajoutant : « ma ville respire encore, ne la tuez pas ».

A rappeler que le concours, lancé le 24 juillet dernier est à sa deuxième étape, celle du vote. En effet, cette phase qui s’achève le 3 septembre, permettra à cinq participant.e.s d’aller en finale. Il.elle.s auront à s’affronter le 6 septembre à Fort Royal hôtel, informe l’organisateur Zachary Thermo.  

 

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