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Quand la planète appelle à l’aide

Le réchauffement climatique a un impact considérable sur toutes les activités de la vie. D’abord l’élévation du niveau des mers.


En 1890, il eut un scientifique appelé Svante Arrhrénius qui a découvert que l’air retient plus de chaleur du rayonnement solaire quand celui-ci est trop riche en gaz carbonique (CO2). Comme résultat, il a observé que cela conduit à une augmentation de la température de l’air. De ce fait, si on rejette dans l’atmosphère du Carbone en grandes quantités l’air va changer en CO2 et du coup retenir plus de chaleur qui va être piégée à la surface terrestre. La quantité de chaleur observée est mesurée depuis des décennies, du fait des émissions de Gaz à Effet de Serre et chaque gaz a une capacité différente de retenir la chaleur.

Ces derniers sur l’échelle annuelle sont émis par plusieurs secteurs: le secteur industriel avec 16,8%, les centrales énergétiques avec 21,3%, le secteur du transport avec 14%, puis celui de la production agricole, 12,5% ; ensuite, le secteur de l’extraction et distribution des énergies fossiles avec 11,3%, celui de la combustion de biomasse et exploitations de la terre comptant 10%. ; enfin le secteur résidentiel et autres responsables d’une émission évaluant à 10.3%. L’ajout du CO2 intensifie l’effet de serre, or le déchet inévitable de la combustion des énergies fossiles n’est autre que le CO2, pendant que, par année, les secteurs d’activités libèrent une totalité de 72% environ de CO2.

Avant l’utilisation des énergies fossiles par l’homme, le cycle du Carbone était relativement constant. Par contre, les humains ont rompu cet équilibre en voulant incessamment extraire le Carbone longtemps stocké dans le sol pour ensuite le relâcher dans l’atmosphère. Ce qui va affecter le climat de manière globale, car le Carbone n’est jamais détruit pendant que les trois (3) plus grandes forêts que nous possédons à savoir : la forêt amazonienne, celle du bassin du Congo et la forêt indonésienne, font l’objet incessant de l’abattage extrême des arbres responsables de l’absorption du Carbone. Donc,  le Carbone est rediffusé dans l’air et recyclé continuellement par la Terre. Qu’en pensez-vous ? Il y a danger!

Comme nous l’avons vu dans notre toute dernière chronique, le réchauffement climatique est en majeure partie causé par l’homme (ses activités). Et bien, nous pouvons dire que l’hypothèse d’Arrhenius a été belle et bien confirmée. Après avoir vu les causes de ce phénomène, nous avons promis de voir, comme c’était annoncé, les conséquences et quelques alternatives pouvant remédier à la situation, cependant, il va y avoir un petit changement au plan prévu, car cette chronique s’attardera que sur les conséquences. Pas trop déçu j’espère!

Pendant longtemps les scientifiques estimaient que la nature, avec sa capacité de s’autoréguler, n’allait pas être victime de l’impact des activités humaines. En plus, ils pensaient que les océans allaient absorber le surplus de CO2 généré par les humains. Il faut dire qu’ils n’avaient pas totalement torts, mais il y a un aspect auquel ils n’avaient pas pensé ou pas pris en compte. Ce n’est qu’en 1960 que les scientifiques, avec les observations de Roger Revelle, ont pu découvrir que le CO2 dégagé par les énergies fossiles n’est pas immédiatement absorbé par l’océan. Ce qui est normal parce que celui qui est dégagé de manière contrôlée donnait du temps aux océans de terminer le travail, mais avec le nombre démesuré dégagé par les activités humaines et quasiment partout, l’océan ne trouve pas assez de temps pour les absorber. Après cette découverte les scientifiques ont commencé par prendre beaucoup plus au sérieux le phénomène de réchauffement climatique. En 1971 on allait avoir ce premier sommet de la Terre où la définition et les conséquences du réchauffement climatique allaient être évoquées.

Le réchauffement climatique a un impact considérable sur toutes les activités de la vie. D’abord l’élévation du niveau des mers. La mer, elle fait pitié, puisqu’elle est  touchée en surface et en profondeur : l’Arctique se réchauffe 2 à 3 fois plus vite que la moyenne, l’acidification de la mer, l’abandon des habitats des zones habitées parce qu’elles seront submergées avec une hausse de 2ºC de la température mondiale. Ensuite la fonte des glaces. Selon une étude du GIEC, il y a la possibilité pour que les glaciers de Pyrénées disparaissent en 2050 vu la vitesse à laquelle elles sont en train de s’effondrer. Les banquises de l’Arctique se fondent et par conséquent la disparition des ours polaires (ours blancs) se font sentir, car leur vie en dépend.  Puis, une biodiversité menacée. Beaucoup d’espèces sont en voie de disparition et 20 à 30% sont  en voie d’extinction selon des études, car ils ne peuvent pas tout supporter. Puis, il provoque des évènements météorologiques extrêmes de part et d’autres  comme : inondations, sécheresses, cyclones, tempêtes, des pluies acides et en plus des catastrophes de tremblement de terre, de tsunami, d’incendies de forêts. Et enfin sur notre vie sociale et économique. Il n’y a pas de doute que les villes jouent un rôle capital dans le développement économique d’un pays puisque les entreprises se trouvent beaucoup plus en milieu urbain.

Selon une prévision  de l’ONU, en 2030 il se peut que 60% de la population mondiale vive en milieu urbain. Avec une émission de GES équivalente à environ 70%, les villes sont à la fois responsables et victimes si on tient compte qu’elles ne représentent que 2% de la surface de la Terre (le prix trop fort à payer).  De nos jours vous verrez ou entendrez les paysans qui se plaignent de la baisse considérable des récoltes dans les régions tropicales tempérées. Et dans des régions subtropicales sèches les populations sont confrontées à une baisse des ressources d’eau potable. Les gens sont obligés d’émigrer, surtout ceux qui se trouvent dans les zones très basses du littoral, et du coup les conflits ont commencé pour que les gens qui aient pu avoir accès aux ressources.

Ne vous y trompez pas, le phénomène de réchauffement climatique est bien réel, il est mondial, même si vous ne subissez pas tous les impacts de la même façon, car selon le rapport des experts du GIEC en 2013, les régions polaires septentrionales sont les plus touchées du réchauffement climatique, sans parler du fait que nous sommes tous responsables, alors il est temps pour nous de penser aux moyens de porter secours à la planète. À tous ceux et celles qui désiraient prêter mains fortes, je vous donne rendez-vous à la prochaine chronique.

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