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Women For Liberty Haiti (WFLH)   condamne les violences faites aux femmes

Depuis plus d’une dizaine d’années, le 25  Novembre est la date retenue par les Nations Unies pour réfléchir sur la question de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Chaque année, de nombreuses organisions féminines à travers le monde organisent différentes activités pour marquer cette journée. Cette année, la coordination de Women for Liberty Haiti (WFLH) a, dans une note, condamné les violences dont sont l’objet les femmes en Haïti.

Dans une note datée du 26 novembre 2018, la coordination de Women For Liberty Haiti (WFLH) condamne avec fermeté les violences faites aux femmes et remercie toutes les personnes qui contribuent d’une façon ou d’une autre  à combattre ce phénomène. En outre, WFLH encourage les femmes à dénoncer et porter plaintes pour éradiquer la violence sous toutes ses formes.

Le rapport de l’EMMUS VI a confirmé que 29% de femmes âgées de 15-49 ans ont fait l’objet de violence physique et 12%, de violence sexuelle dans le pays. Ce qui engendre de graves conséquences sur la vie des femmes.

De nos jours, en Haïti, la violence faite aux femmes devient monnaie courante. L’on se rappelle encore la Jeune Juslène Jean Charles, tuée par son compagnon ainsi que la mairesse de Tabarre, Nice Simon, battue par son conjoint Yves Leonard.

WFLH condamne également avec force “tout discours tendant à légitimer, à angéliser, voire sacraliser le phénomène de la violence faite aux femmes, quelles que soient sa cause ou son origine”.

« WFLH tient également à adresser ses sympathies aux différentes familles, à nos différentes soeurs habitant des quartiers les plus touchés par la crise sociale actuelle où elles sont doublement victimes, de meurtre, de tentatives de viols, de viols et de toutes sortes de paniques. Que justice soit rendue en leur faveur ! », lit-on par ailleurs dans la note.

Ladite organisation conclut en  invitant la société haïtienne à s’indigner contre la violence faite aux femmes. « Et, nous profitons pour demander aux décideurs politiques, notamment au pouvoir législatif, de bien vouloir doter la société haïtienne d’une loi relative à la violence faite aux femmes adaptée à la  convention  de BELEM DO PARA, ratifiée par l’État haïtien en date du 3 Avril 1996 », conclut WFLH dans sa note.

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