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Yanick Lahens, finaliste du Prix Goncourt de la Nouvelle

Ainsi, Yanick Lahens se retrouve-t-elle finaliste avec son recueil de nouvelles décrivant la réalité de son pays dans un style tout à fait particulier.

Credit Photo: RFI

 

Outre avoir inauguré la nouvelle chaire « Mondes Francophones » du Collège de France le 21 mars dernier, l’écrivaine haïtienne Yanick Lahens s’est taillé une place parmi les trois finalistes du prix Goncourt de La Nouvelle avec son titre « L’oiseau Parker dans la nuit ».

Le prix Goncourt est un prestigieux prix littéraire, organisé par l’Académie Goncourt en France depuis 1903, à l’intention des écrivains francophones. En marge de ce prix, au printemps de chaque année, l’académie Goncourt décerne le prix Goncourt de la poésie « Robert Sabatier », du premier roman et de la nouvelle. Le mardi 02 avril 2018, cette dernière a communiqué la liste suivante des nominés : 

Goncourt du Premier Roman : (5 finalistes français)

Prune Antoine, L’heure d’été (Anne Carrière)

Isabelle Dangy, L’atelier du désordre (Le Passage)

Marie Gauthier, Court Vêtue (Gallimard)

Philippe Joanny, Comment tout a commencé (Grasset)

Stéphane Malandrin, Le mangeur des livres (Le seuil)

Goncourt de la Nouvelle : (3 finalistes dont une haïtienne, une belge et un français)

Yanick Lahens, L’oiseau Paker dans la nuit (Sabine Wespieser)

Caroline Lamarche, Nous sommes à la lisière (Gallimard)

Eric Neuhoff, Les Polaroïds (Ed. du Rocher)

Ainsi, Yanick Lahens se retrouve-t-elle finaliste avec son recueil de nouvelles décrivant la réalité de son pays dans un style tout à fait particulier. Auteure d’une œuvre assez riche, Yanick ne cesse de partager son savoir intime avec les autres. Pour elle la littérature est là pour dire tout ce qui manque.

Si l’on se réfère au travail de l’écrivaine, lui attribuer le prix Goncourt de la nouvelle 2019 ne serait qu’une récompense bien méritée. Notons qu’elle avait reçu d’autres prix, notamment le prix Femina en 2014 pour son roman « Bain de lune », un des grands prix francophones.

Il va falloir attendre jusqu’au 7 mai prochain pour savoir lesquel.le.s vont succéder respectivement aux lauréats français : Mahir Guven, « Grand Frère» pour le prix Goncourt du premier roman et Régis Jauffret, « Microfictions 2018 » pour celui de la nouvelle.

 


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